Un Été au Havre  : l’art au cœur de la ville

Depuis les 500 ans de la ville en 2017, on se régale chaque année de la programmation d’Un Eté au Havre. Des œuvres monumentales, pérennes ou éphémères, vous invitent à redécouvrir cette ville en bord de mer, à l’architecture unique. Rendez-vous est pris du 22 juin au 22 septembre 2024.

De nouvelles œuvres éphémères et un parcours dans la ville

Chaque été, de grands artistes d’art contemporain sont invités à livrer leur vision de la ville, en imaginant une œuvre créée spécialement, in-situ.

Au fil de vos déambulations, vous croiserez les oeuvres d’artistes reconnus français et internationaux. On commence par une oeuvre onirique et surréaliste à souhait qui revient au square Saint-Roch : La lune s’est posée au Havre.
Un peu plus loin, du côté de la plage, on a un peu l’impression de franchir la porte des étoiles avec Aura. L’éclairage bleuté, qui agit comme révélateur du génie de l’architecte Auguste Perret qui a façonné Le Havre au sortir de la guerre, varie en fonction de la puissance du vent.
Comme un clin d’oeil à l’activité portuaire du Havre, l’oeuvre d’Egar Sarin représente quant à elle des amphores empilées et culminant à 10 mètres de hauteur, l’amphore étant en quelque sorte l’ancêtre du container. D’autres oeuvres monumentales sont à découvrir tout l’été.

Des œuvres permanentes photogéniques

16 œuvres et installations composent la collection permanente d’Un Eté au Havre et font partie intégrante de l’identité de la ville. On pense de suite à Catène de containers de Vincent Ganivet, qui a littéralement transformé le quai Southampton. Non loin de là, en face du Volcan, les jets d’eau de l’œuvre Impact, de Stéphane Thidet sont hypnotiques.
Sur la plage, l’œuvre de Lang/Baumann très graphique, à l’image de la ville, fait elle aussi son « petit effet ».  Non loin de la plage, place Saint-Vincent de Paul, la sculpture sortie de l’imagination fertile de l’artiste japonais Izumi Kato, aux impressionnantes proportions (7 mètres de haut !), ne laisse pas indifférent.
Sans oublier la Narrow House d’Erwin Wurm, un pavillon aux dimensions pour le moins insolites : 18 mètres de long sur 1,40 mètre de large. A voir et à visiter au square Claude Érignac.

• Liste des oeuvres pérennes

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Côté expositions

L’emblématique MuMa, musée d’art moderne André Malraux, face à la mer et à l’entrée du port, accueille l’exposition Photographier en Normandie ou le rôle décisif que la région, déjà prisée des impressionnistes, a joué. Ainsi, des oeuvres impressionnistes majeures prêtées par le Musée d’Orsay côtoient des photographies signées Bayard, Breton, Coulon, Fizeau, Macaire, Le Gray, Le Secq, Ruskin, Talbot, Warnod. L’exposition de Grégory Chatonsky, artiste franco-canadien, pionnier du Netart et de l’IA (intelligence artificielle) s’inscrit en contrepoint contemporain de l’exposition au Muma.

• Du 25 mai au 22 septembre 2024

Au cœur de la ville cette fois, non loin de la gare, le Portique, lieu tourné vers l’art contemporain, est partie prenante de l’événement. Les cimaises du Portique accueilleront les oeuvres aux couleurs acidulées de l’artiste argentin.e Ad Minoliti. Si son univers s’inspire de la fantaisie enfantine, les thèmes abordés sont eux de ceux qui secouent les mentalités : l’écologie, le féminisme et les questions de genre. Courez-y !

• Du 29 juin au 29 septembre 2024

« Au-delà d’un «parcours d’art dans la ville», j’ai souhaité que l’art lui-même parcourt la ville et la traverse, à la manière d’un frisson. Qu’il dépasse la frontière entre les espaces privés et publics, qu’il s’étende sur de nouveaux quartiers, qu’il déborde délicatement de la saison estivale. »

Gaël Charbau, Directeur artistique d’Un Été Au Havre

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